Ces portraits sont ceux de travailleurs journaliers dans un abattoir au nord de Madagascar. Ils commencent leur ouvrage dès l’aube, ils sont jeunes, parfois très jeunes, et plutôt que d’aller à l’école ils dépècent le bétail pour un salaire composé d’une maigre somme d’argent et d’un sachet de viande.
Créer une atmosphère ambigüe ou étrange ; susciter un lien entre ces dualités : les vies éphémères des humains et la mort annoncée des bêtes, des êtres entiers et cette nature morcelée, la brutalité de la tâche et la banalité d’une vie précaire, le contact du vivant avec la chair vide, inanimée.
A travers cette routine de la mise à mort, je questionne le statut de l’animal et aussi la frontière qui sépare l’humanité de la bête.
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